Tu te fâches
Tu dis que ton chemin tu l’as perdu,
ta joie de vivre, elle aussi a disparu.
Tu te sens mal dans ta peau, tu ne sais plus que faire.
Je n’aime pas de te voir comme ça,
tout ceci me fait un peu peur.
Quand je te regarde je ressens, au fin fond de moi
cette crainte de te perdre à nouveau, cette fois pour de bon.
Quand je t’observe, je te vois les lèvres crispées,
le teint pale, les yeux voilés.
Je sais que tu ne te sens plus à l’aise,
tu vois tes copains autour de toi qui changent.
Tu prétends que je change moi aussi.
Tu t’obliges à croire que les ennuis ont commencés avec moi.
De toute façon tu me dis que tu ne sais plus en qui croire, ni en quoi.
Tu te sens comme coupé entre deux mondes,
tu te demandes lequel te faut-il faire confiance ?
Je me force à croire qu’un jour tout sera comme avant.
Quand je te dis ça, tu as l’air surpris.
Tu te fâches, « Avant, entre nous il n’y a rien eu ! »
Bien haut et fort tu le cries.
Ce que je voulais dire, ça tu ne l’as pas compris.
Tu te fâches, je me sens mal.
Ces derniers échanges de regards,
tes sourires, tes mots doux ; je les garderais en mémoire.
Rattrapes-toi à la vie,
elle vaut tellement la peine.
Tu dis tu veux partir,
tu me fais peur.
Mais moi je dis :
« Loin des yeux, près du cœur. »